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"Covid-19 : serions-nous revenus en 1892 ?", chronique de Jean-Michel Claverie dans Les Echos du 5 mars 2021.

Pour le virologue Jean-Michel Claverie, le fait que les gouvernants n'aient pas d'autre solution, face à l'épidémie de Covid-19, que de nous demander de nous isoler les uns des autres et d'enchaîner confinements et couvre-feux montre que la virologie est toujours aussi désarmée qu'il y a 129 ans, quand a été découvert le premier virus. Peut-être serait-il temps que cela change…

Le « monde d'après » : une société intermittente ? Chronique de Jean-Michel Claverie dans "Les Echos" du 8 janvier 2021

Les six maladies virales à la létalité significative auxquelles le monde industrialisé a été confronté ces cinq dernières décennies sont toutes dues à des virus ayant émergé de l'environnement et s'étant propagés à la faveur des activités humaines. Et comme il y a peu de chances que cet état de fait change à l'avenir, le « stop and go » imposé par la crise du Covid-19 risque de perdurer lui aussi…

Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel dans "Les Echos" du 17 déc 2020

Les épidémies successives qu'a connues l'humanité depuis la Grippe espagnole de 1918-1919 montrent que les virus sont devenus plus à craindre que les bactéries. Mais leur rôle au sein du vivant dépasse largement celui de vecteurs des maladies. Ils participent activement à la régulation des biotopes et ont puissamment contribué à façonner l'évolution du monde cellulaire, nous expliquent deux des trois codécouvreurs des virus géants (ou « girus »), Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel.

Les Echos, le 14 septembre 2020 : Permafrost : la nouvelle bombe à virus

Les sols gelés du Grand Nord constituent un formidable réfrigérateur à bactéries et à virus. Dont certains, vieux de dizaines de milliers d'années, pourraient être réactivés et libérés à la faveur du réchauffement climatique et de l'exploitation industrielle, en Sibérie notamment.

Le billet sciences sur France Info le 14 juin 2020: La fonte de l’Arctique, une bombe à retardement pour la planète

Depuis plus d’une semaine une "situation d’urgence" a été déclarée en Russie, dans le Grand Nord, après la fuite d’une cuve qui a déversé 20.000 tonnes de diesel dans une rivière. Un des facteurs probables de l’accident est le dégel du pergélisol, appelé également permafrost (sol gelé en permanence qui couvre près de 25% des terres de l’arctique). Ce mélange de composé organique, de matière minérale et de glace s’enfonce jusqu’à plus d’un kilomètre de profondeur dans certaines zones de la Sibérie. Le dégel de ce pergélisol fragilise les sols et menace, d’ici à 2050, jusqu’à 70% des infrastructures en Arctique, mais ce n’est pas le seul risque. Le danger est aussi bien environnemental que sanitaire car des méga-virus jusque-là endormis sous la glace pourraient bien se réveiller. "Avec l’industrialisation on fait d’énormes trous dans ce pergélisol. Donc il y a un lien possible entre les microbes qui existaient à l’époque de l’homme de Neandertal avec les microbes de notre époque. Ce lien a été réaffirmé par de récents travaux qui ont montré que des virus qui dataient environ 35 000 ans étaient encore capables d’infecter leurs hôtes" estime Jean Michel Claverie, Professeur de médecine à Marseille.
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Le « monde d'après » : une société intermittente ? Chronique de Jean-Michel Claverie dans "Les Echos" du 8 janvier 2021

Les six maladies virales à la létalité significative auxquelles le monde industrialisé a été confronté ces cinq dernières décennies sont toutes dues à des virus ayant émergé de l'environnement et s'étant propagés à la faveur des activités humaines. Et comme il y a peu de chances que cet état de fait change à l'avenir, le « stop and go » imposé par la crise du Covid-19 risque de perdurer lui aussi…

Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel dans "Les Echos" du 17 déc 2020

Les épidémies successives qu'a connues l'humanité depuis la Grippe espagnole de 1918-1919 montrent que les virus sont devenus plus à craindre que les bactéries. Mais leur rôle au sein du vivant dépasse largement celui de vecteurs des maladies. Ils participent activement à la régulation des biotopes et ont puissamment contribué à façonner l'évolution du monde cellulaire, nous expliquent deux des trois codécouvreurs des virus géants (ou « girus »), Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel.

Les Echos, le 14 septembre 2020 : Permafrost : la nouvelle bombe à virus

Les sols gelés du Grand Nord constituent un formidable réfrigérateur à bactéries et à virus. Dont certains, vieux de dizaines de milliers d'années, pourraient être réactivés et libérés à la faveur du réchauffement climatique et de l'exploitation industrielle, en Sibérie notamment.

Le billet sciences sur France Info le 14 juin 2020: La fonte de l’Arctique, une bombe à retardement pour la planète

Depuis plus d’une semaine une "situation d’urgence" a été déclarée en Russie, dans le Grand Nord, après la fuite d’une cuve qui a déversé 20.000 tonnes de diesel dans une rivière. Un des facteurs probables de l’accident est le dégel du pergélisol, appelé également permafrost (sol gelé en permanence qui couvre près de 25% des terres de l’arctique). Ce mélange de composé organique, de matière minérale et de glace s’enfonce jusqu’à plus d’un kilomètre de profondeur dans certaines zones de la Sibérie. Le dégel de ce pergélisol fragilise les sols et menace, d’ici à 2050, jusqu’à 70% des infrastructures en Arctique, mais ce n’est pas le seul risque. Le danger est aussi bien environnemental que sanitaire car des méga-virus jusque-là endormis sous la glace pourraient bien se réveiller. "Avec l’industrialisation on fait d’énormes trous dans ce pergélisol. Donc il y a un lien possible entre les microbes qui existaient à l’époque de l’homme de Neandertal avec les microbes de notre époque. Ce lien a été réaffirmé par de récents travaux qui ont montré que des virus qui dataient environ 35 000 ans étaient encore capables d’infecter leurs hôtes" estime Jean Michel Claverie, Professeur de médecine à Marseille.

Communiqué de presse de l'INSB:"L’épigénome, la botte secrète des virus géants"

Les virus géants, dont la taille et la complexité génétique rivalisent avec les organismes cellulaires, sont omniprésents dans l’environnement. Les scientifiques ont analysé leurs "épigénomes" et montré que leur ADN porte des marques épigénétiques. Les enzymes responsables, aux histoires évolutives complexes, sont parfois associées à d’autres capables de couper l’ADN. Ces systèmes permettraient aux virus géants de dégrader l’ADN des pathogènes présents dans la même cellule, mais aussi de les protéger contre de telles attaques. Cette étude est publiée dans la revue Nature Communications.

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Nous suivons un plan de reprise des activités progressif. Jusqu'au 11 juin, 50% de l'effectif seulement sera en présentiel. Les personnes pouvant télétravailler sont encouragées à le faire.

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